Relevés systématiques

Règles générales

Le travail de relevé n’est pas chose facile, de par sa longueur et le temps que nous y consacrons mais aussi et surtout de par les difficultés, multiples, que nous rencontrons à la lecture des actes.  C’est dans ce sens, que nous avons voulu dresser une liste de conseils destinés à faciliter, autant que possible, ce travail ; en nous inspirant pour cela de nos propres expériences de « releveurs », des recommandations faites par les Archives Départementales des Pyrénées Atlantiques et par la Fédération Française de Généalogie.

Que vous fassiez un relevé sur papier ou que vous le saisissiez directement dans Gesrel ou Minigesrel, voici quelques précisions à respecter de manière à obtenir un résultat homogène pour tous les relevés réalisés dans le département.

(Vous pouvez télécharger ce texte en format PDF ici)

 

  1. Faire une transcription fidèle, précise et minutieuse de l’acte : respect de l’orthographe, de l’accentuation.

Il ne doit pas y avoir ni interprétation, ni rectification même si nous trouvons l’erreur évidente : en corrigeant et en croyant bien faire, nous risquons de rajouter une erreur.

  1. On relève tous les actes dans l’ordre du registre.
  1. On indique soigneusement dans une case « référence », le nom du registre s’il est indiqué (GGxx ou 4E-xxx) et le numéro de photo quand les relevés ont été réalisés à partir de celles-ci.
  1. On ne complète pas un acte avec un autre acte même si une information est manquante et qu’on la retrouve dans un autre acte – ex : nom de l’épouse manquant dans l’acte de mariage mais retrouvé dans l’acte de naissance du premier enfant du couple.
  1. Si pour une commune donnée co-existent les deux collections (communale et du greffe), il est préférable de relever TOUS les actes même s’ils sont en double. L’indication d’une référence (registre, numéro de photo) permettre d’en déterminer la source et permettra au chercheur de connaître la totalité de l’information.
  1. Les actes particuliers (baptême de la cloche du village, acte de décès dont on ne peut extraire aucune information probante et libellée comme suit : « est mort un inconnu étranger de passage retrouvé noyé … »  ou les pages de registres contenant les annotions personnelles du curé, ne seront pas relevés.

Si vous les jugez intéressants vous pouvez néanmoins les mentionner sur une feuille à part, qui pourra être jointe à l’édition finale des relevés et pris comme un apport historique et anecdotique de la vie quotidienne dans nos villages.

 

Les noms de personne

  1. Pour les patronymes des personnes, ne pas écrire comme nom ce qui n’est pas un nom (donc pas de « inconnu, illisible, manquant, … »)

    1. En cas de doute sur la lecture du nom, on placera à la fin un point d’interrogation ‘?’ entre parenthèses  précédé d’un espace  -  ex : AHUNCHAIN (?)

    2. Si le nom n’est vraiment pas visible (tâche d’encre, pli, déchirure), remplacer par un point d’interrogation entre parenthèses ‘( ?)’

    3. Si le nom est partiellement lisible, remplacer les parties manquantes par un point d’interrogation ‘ ?’ – ex : ?VERRY , ETCHE ? , ETCHE ?RRY

    4. Si vous avez un doute sur une lettre comme le ‘n’ , le ‘u’ , le ‘v’ , le ‘r’ ou le ‘s’ par exemple vous pouvez proposer deux écritures – ex : écrivez CAMOU (CAMON) dans la case nom .

  2. La particule (D’, DU, LA), si elle est conservée doit être laissée à sa place – ex : D’ABBADIE .

Le ‘DE’ ne sera pas conservé sauf s’il marque la noblesse et si un doute subsiste – ex : Delisle.

  1. Dans le cas ou le même nom est écrit plusieurs fois de manière différente dans l’acte, reportez-les telles que vous les lisez.

  2. Le surnom précédé du dit sera relevé dans son intégralité avec le nom donc noté tel quel dans la case Nom – ex : on écrira ETCHART dit LARREGAIN dans la case Nom

  3. Dans le cas où il est écrit « Pierre maître de HARANBURU », HARANBURU sera pris pour nom mais il sera aussi inscrit dans la zone commentaire que Pierre est maître de cette maison.

  4. Les titres de noblesse seront mentionnés dans une zone de commentaire.

  5. Dans le cas d’une naissance d’enfant naturel dont seule la mère est mentionnée, on lui attribuera le patronyme de sa mère.

  6. Toujours dans le cas d’une naissance d’enfant naturel sont seul le nom de la mère est mentionné dans le début de l’acte (pas celui de l’enfant) MAIS que le nom du père est indiqué (par la sage-femme, le curé …), on conservera le nom de la mère.

  7. Si le patronyme d’un individu n’est pas mentionné mais seulement le nom de maisons qu’il occupe, par exemple Marie cadette de LARRE et maîtresse d’AHUNCHAIN, on mettra les deux nom séparés d’un tiret – ex : LARRE & AHUNCHAIN.

  8. Un changement de nom libellé de la manière suivante : GUILLEMET autrement LACO, GUILLEMET alias LACO ou GUIILLEMENT ou LACO sera inscrit sous la forme : GUILLEMET ou LACO.

Les prénoms

  1. Ils seront retranscrits tels que vous les lisez et dans leur ordre d’apparition.

  2. Si une partie est manquante, utilisez le point d’interrogation tel que nous en avons décrit l’usage pour les noms. Vous pouvez suggérer une correction dans une zone de commentaire.

  3. Pas de tiret entre les différents prénoms sauf s’il existe dans l’acte.

  4. Pour les prénoms pouvant être masculins ou féminins (Dominique, Claude …) et dans les actes de naissance ou de décès indiquez le sexe, s’il est mentionné.

La date

  1. La date à relever sera celle de la rédaction de l’acte et non celle du fait qui si elle est différente sera inscrite dans une case de commentaire.

Avéré dans les actes de baptême, naissance et de décès – ex : « Aujourd’hui 8 février 1755, j’ai baptisé Erlande PAGABURU, né hier …. ».

  1. Vous pouvez trouver ces abréviations, utilisez la correspondance actuelle pour les retranscrire.

Libellé

Correspondance

7bre

Septembre

8bre

Octobre

9bre

Novembre

10bre - Xbre

Décembre

  1. Si elle est manquante ou illisible vous pouvez l’estimer en vous aidant des actes précédents et ultérieurs, écrire le résultat de cette estimation dans la case attribuée et préciser dans une zone de commentaire, entre crochets qu’il s’agit d’une date évaluée – ex : [date évaluée]

Les lieux

Ils seront retranscris tels qu’ils sont orthographiés dans l’acte – ex : Lusse-Somberrote  ou  Endaie seront réécrits tels quels.
Toutefois, si l’on arrive à retrouver la correspondance avec la commune actuelle on peut indiquer cette dernière dans une zone de commentaire, entre parenthèses – ex : Lusse-Somberraute (Luxe-Sumberraute) .
Même chose pour les noms révolutionnaires des communes – ex : Mont Bidouze (Saint Palais).

Les professions

A retranscrire intégralement.

Les parrains et marraines

Nous connaissons leur importance donc toute information les concernant est à retranscrire fidèlement même s’ils ne sont pas mentionnés comme parents directs des parties.
(Un lien de parenté peut être retrouvé à posteriori).

Les témoins

Il est préférable de les noter surtout s’il y a un lien de parenté indiqué ou si le patronyme est commun avec l’un des principaux intervenants.

Les contrats de mariages

La mention en sera soigneusement relevée.

Les bans (registres paroissiaux) et les publications de mariage (registres d’État Civil)

Ils seront mentionnés dans une zone de commentaire mais ne seront PAS relevés comme acte de mariage en tant que tel car ce ne sont pas des actes d’état civil.

Les mentions marginales

Elles seront relevées. Si elles indiquent une correction sur un nom, prénom, lieu ou date c’est cette correction qui sera relevée et l’ancien élément corrigé pourra être noté dans une zone de commentaire –

 

Document proposé par  Xavier Cabantous, Marcel Duboué, Isabelle Louradour et Jean-Marie Noutary.